Le CAUE de l’Essonne met en place un cycle d’ateliers pratiques pour les collaborateurs de Grand Paris Aménagement. L’enjeu est de développer leur capacité à évaluer la qualité architecturale, urbaine et paysagère d’une opération d’aménagement dès la phase de conception, et à déterminer les leviers pour tenir les objectifs dans le temps.
Grand Paris Aménagement mène des opérations de grande envergure en Ile-de-France. La structure a souhaité que ses collaborateurs se constituent une base commune en matière d’appréhension de la qualité architecturale. Elle a sollicité le CAUE de l’Essonne dans le but d’apporter à ceux-ci des éléments leur permettant de mieux évaluer la qualité des constructions et de l’aménagement de l’espace public.
L’objectif du partenariat mis en place est d’améliorer la capacité des collaborateurs de Grand Paris Aménagement (GPA) à cadrer, en matière de qualité architecturale, urbaine et paysagère, les opérations qu’ils mènent. A partir des intentions fixées par les élus locaux pour le cadre de vie des futurs habitants et au travers des cahiers de prescriptions et des fiches de lots, ce sont eux qui guident la conception aux différentes échelles et phases du projet.
Le CAUE de l’Essonne a mis en place des ateliers pratiques dont les objectifs se définissent ainsi :
Le CAUE propose une démarche organisée en plusieurs temps, amenés à se dérouler sur toute l’année, avec :
Deux ateliers thématiques ont été organisés en 2021 : “Rez-de-chaussée et transitions public/privé” et “Les déterminants de la forme urbaine”.
Programme des ateliers lors d’une première demi-journée :
Ensuite, mise en pratique avec jeux de rôles lors d’une seconde demi-journée.
Dans l’atelier “Rez-de-chaussée et transitions public/privé”, Chaque participant incarne un acteur de l’aménagement (élu local, aménageur, promoteur, maître d’œuvre, association d’habitants…). Il.elle pioche d’abord une carte qui aborde un parti-pris d’aménagement impactant les rez-de-chaussée. Il s’agit alors d’identifier des points de blocages et des pistes d’action. Ensuite, la discussion doit permettre de dégager les compromis qui peuvent être trouvés entre les différents acteurs.
Dans l’atelier “Les déterminants de la forme urbaine”, les participants se mettent dans la peau d’un usager type (père/mère de famille, étudiant.e, jeune retraité.e, personne âgée/handicapée, commerçant.e, agent.e communal.e, directeur.trice d’école, cadre dynamique, adolescent.e…). Après avoir pioché une carte posant une controverse d’aménagement, chaque acteur s’exprime en fonction de son profil. La discussion qui suit va permettre d’identifier, ensemble, tous les leviers qui peuvent être mis en œuvre pour répondre à cette controverse.