La permaculture cherche à concevoir des installations humaines harmonieuses, durables, résilientes et économes en travail comme en énergie, à l'instar des écosystèmes naturels.
La permaculture est une «science» de conception de cultures, de lieux de vie, et de systèmes agricoles humains utilisant des principes d'écologie et le savoir des sociétés traditionnelles pour reproduire la diversité, la stabilité et la résilience des écosystèmes naturels. Elle utilise des notions d'écologie, de paysagisme, d'agriculture biologique, de biomimétisme, d'éthique, de philosophie et de pédologie. L'agriculture est le premier objet de la permaculture. Les praticiens agricoles de la permaculture pratiquent une agriculture biologique et n'utilisent pas d'intrants chimiques. Elle prend en considération la biodiversité des écosystèmes. Le sol, constamment nourri par des apports de matières organiques, est vivant et sa fertilité renouvelée. Le travail du sol (donc le labour) n'est plus nécessaire.
Les associations culturales et les synergies entre les plantes sont valorisées. Cette forme de production agricole ne dépend que d'une quantité minimale d'énergie et l'énergie utilisée provient de ressources renouvelables (le vent, le solaire passif, …).
Cette production, économe en énergie et respectueuse des êtres vivants, vise à créer un écosystème productif qui laisse à la nature le plus de place possible. le7 février 2012, le CAUE de l'Essonne et la Maison départementale de l'habitat ont convié Perrine Hervé-Gruyer de La ferme du Bec Helloin pour une journée de conférence-atelier sur ce sujet. Retrouver le programme de cette journée en téléchargement Plus largement, le mouvement des villes en transition a été initié par le permaculteur Rob Hopkins en 2006 dans la ville anglaise de Totnes. L'influence de la permaculture est prégnante dans le concept des villes en transition. L'initiative des villes en transition vise à créer des communautés résilientes face à la double menace du pic pétrolier et du dérèglement climatique.
Lorsqu'il découvrit la réalité du pic pétrolier, le premier réflexe de Rob Hopkins fut de se servir des principes de la permaculture pour organiser une réponse. Il s'appuya notamment sur les travaux de David Holmgren , cofondateur de la permaculture. Pour aller plus loin:
Quelques ouvrages de référence:
> Au CAUE 91, des articles: