MONTGERON - LA RESTRUCTURATION DE L'INSTITUT SAINTE THÉRÈSE.

CANDIDAT POUR L'EQUERRE DARGENT 2017 DE LA PREMIRE "UVRE POUR SON ENSEMBLE SCOLAIRE.

Ce premier numéro de «ARCHINEWS » est consacré à la restructuration de l'Institution Sainte Thérèse à Montgeron. Ce projet d'agrandissement d'un équipement scolaire a su répondre aux enjeux du contexte historique et paysager du site classé dans lequel il se trouve sans renoncer à une écriture contemporaine qui dialogue avec aisance avec les vieilles pierres du centre ancien et les arbres séculaires du parc.

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2017-ARCHITECTURE_ESSONNE-Montgerons-S_Chalmeau-non-libre-de-droits.png © © S.Chalmeau non libre de droits

L'institut est situé au cœur du «Vieux Montgeron», sur le coteau Sud face à l'Yerres, entre la voie ferrée et la rue de l'Ancienne Eglise, dans un espace boisé d'arbres centenaires classé pour son caractère pittoresque par décret du 26 août 1982.


La première tranche de cette opération a été livrée en septembre 2017 juste à temps pour candidater au prestigieux prix de l'Equerre d'Argent 2017 de la première œuvre. Il s'agit de la phase I du projet, l'école primaire, à laquelle suivra dans les prochaines semaines la livraison de la deuxième phase, l'extension du collège.

Nous avons rencontré sur le site du projet l'agence MeKA Architectes associée à l'agence CIEL Architectes, maîtres d'œuvre de l'opération.

«Les contraintes, les délais administratifs et les aléas importants du programme initial de réhabilitation d'un bâtiment existant ont poussé la maîtrise d'ouvrage à le remettre en question. Ce pas en arrière a permis de réfléchir à l'échelle du site. Nous avons alors écrit un schéma directeur d'ensemble permettant un rééquilibrage entre les parties bâties et les parties vides» nous explique Mathilde Cordonnier de l'agence MeKA «L'ambition était celle d'offrir l'image d'un équipement accueillant et ouvert, des potentialités de fonctionnement multiples, un environnement de qualité pour les élèves et le personnel, profitant véritablement des vues sur le parc. D'une part nous avons envisagé la création de deux bâtiments neufs tandis que le cœur du site était libéré des bâtiments obsolètes pour revêtir un caractère paysager et boisé en lien avec le parc existant.»


La nouvelle école primaire montre côté rue un aspect sobre en reprenant l'ordonnancement typique des façades environnantes de cette rue du bourg ancien, tandis que, côté cour, les percements vibrent créant un mouvement qui casse l'horizontalité et s'ancre à la vague de bois du préau et à l'entrée vitrée du hall, véritable trait d'union entre l'école primaire et l'ancien bâtiment de la Congrégation.

Une grande sobriété caractérise le choix des matériaux, dont au dualisme béton blanc / bois mélèze omniprésent s'associe ponctuellement l'aluminium champagne des tableaux des baies.Une passerelle similaire dans son écriture au préau assurera une liaison matérielle entre un bâtiment en bois récent faisant partie du collège et la future extension de celui-ci, en phase de finition. La façade de cette nouvelle construction est pliée à plusieurs reprises afin d'en atténuer la massivité. Celle qui donne sur le parc, vue depuis l'intérieur du laboratoire de sciences, est conçue comme une exposition de tableaux.

«Nous avons travaillé tout au long du projet avec l'Architecte des Bâtiments de France (Catherine Joanny, chef de l'Unité Départementale de l'Architecture et du Patrimoine, N.D.L.R.) notamment sur la volumétrie et la question du traitement de la longueur des façades» Nous révèle Gaspar Courtine, architecte associé de l'agence CIEL «cela nous a permis d'améliorer l'insertion des nouveaux bâtiments dans ce site classé et de mieux adapter l'écriture des façades aux différentes ambiances urbaines et paysagères».

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