Département à la rencontre entre plateau de Brie et de Beauce
Les reliefs contribuent de façon importante à différencier les paysages de l'Essonne : très contrastés, alternant plateaux et vallées avec des coteaux raides, ils dessinent des transitions fortes qui délimitent souvent les différentes unités paysagères du département. Les deux grands plateaux géologiques de la Beauce et de la Brie, précédemment décrits, dessinent les reliefs identitaires du territoire essonnien.
Les continuités et les ruptures urbaines
Dans le nord du département, l'urbanisation dense et continue s'étend en « doigts de gants ». Elle suit le cours des vallées et déborde localement surles plateaux. Des espaces déconnectés de la ville continue s'urbanisent désormais sur les plateaux ouverts en centre Essonne. Le sud du département est plus rural, les vallées regroupent à nouveau l'essentiel de l'urbanisation, mais il subsiste des coupures urbaines entre les différentes communes. Espaces agricoles sous pression urbaine
Aux franges de l'agglomération parisienne, le territoire essonnien compte de nombreux espaces agricoles périurbains ou urbains, au contact des espaces bâtis. L'absence de reconnaissance de ces espaces se mesure à l'urbanisation des marges, qui semble toujours provisoire, en attente d'une nouvelle extension. Ces espaces agricoles ont une très grande valeur pour le paysage francilien de plus en plus reconnue :
Continuité boisée à échelle régionale
Les boisements des coteaux des vallées de la Beauce-Gâtinais s'inscrivent dans la continuité boisée d'échelle régionale entre les forêts de Rambouillet de Fontainebleau, De la même façon, la forêt de Sénart s'inscrit dans la continuité boisée de la vallée de la Seine avale, tandis que le bois de Notre-Dame et la Forêt de Verrières constituent les extrémités de deux autres continuums boisés d'échelle régionale.
Une mosaïque complexe de quartiers isolés les uns des autres dans le nord du département
Le développement des infrastructures est étroitement lié au développement de l'urbanisation, l'un et l'autre se justifiant réciproquement : la création d'infrastructures génère l'urbanisation qui génère la création d'infrastructures, etc. Ce processus a conduit à un développement énorme des infrastructures rapides et sécuritaires, " en tubes ", c'est-à-dire autonomes et étanches, qu'elles soient ferroviaires ou routières. Elles posent ainsi un problème de coupure au coeur des lieux de vie et favorisent un développement urbain par vagues successives.